Les Jeux Olympiques d’Hiver de Grenoble, avec la Trans Olympe

6 au 18 février 1968

La « Trans Olympe » était une société éphémère, de la durée des Jeux Olympiques du 6 au 18 février 1968, qui assurait le transport de TOUS les spectateurs vers les stations olympiques depuis Grenoble-Alpexpo (au sud de la ville) où était installé la Gare routière Olympique, et à proximité de la Gare ferroviaire Olympique provisoire construite sur la nouvelle voie ferrée de contournement de la ville.

La Trans Olympe était constituée de 540 autocars venus de toute la France. Il y en avait de toutes marques : des Berliet (PH) des Saviem (S-45), des Mercedes (O321, O302 et O303), des Fiat, des Van Hool, des Verney et d’autres encore ! La régulation était assurée par 12 personnes de la RATP.

Ces images ont été réalisées avec un « Ultra Flex » 6 x 9 cm.


Le parc d’autocars de la Trans Olympe à la Gare Olympique

Ces photos ont été prises le 3 février sur le vaste terrain de la Gare Olympique, située à proximité d’Alpexpo.

Trans Olympe aux JO de Grenoble = Gare d'AlpexpoTrans Olympe aux JO de Grenoble = Gare d'AlpexpoTrans Olympe aux JO de Grenoble = Gare d'AlpexpoTrans Olympe aux JO de Grenoble = Gare d'AlpexpoTrans Olympe aux JO de Grenoble = Gare d'Alpexpo

Garages poids-lourds

Il y avait même plusieurs grands garages « poids lourds » provisoires, afin de réparer les véhicules en panne : Berliet, Saviem, Mercedes, Fiat, Van Hool, Verney. (photos du 3 février)

Trans Olympe aux JO de Grenoble = Gare d'Alpexpo, garages poids-lourdsTrans Olympe aux JO de Grenoble = Gare d'Alpexpo, garages poids-lourds


Quais d’embarquement de la Gare Olympique

L’image de gauche (datée du 28 janvier) montre le bâtiment d’Alpexpo, au fond, qui accueille la gare Olympique et devant lui les quais d’embarquement avec la passerelle d’accès. La photo de droite a été prise le 10 février, pendant les JO.

Trans Olympe aux JO de Grenoble = Gare d'Alpexpo, quais d'embarquementTrans Olympe aux JO de Grenoble = Gare d'Alpexpo, quais d'embarquement


En station, à Autrans

Sur les sites olympiques, les installations de la Trans Olympe accueillaient également les spectateurs, comme ici à Autrans, site du ski nordique et du tremplin de 70 m (photo du 10 février).

Trans Olympe aux JO de Grenoble = Gare d'AutransTrans Olympe aux JO de Grenoble = Gare d'Autrans


Transport Officiels aux JO de Grenoble dans des EstafetteTransport des officiels et des athlètes

L’organisation du transport des athlètes et des officiels était encadré par la RATP. Le transport se faisait avec des Renault Estafette de la Gendarmerie. On voit ici le parking de ces Estafette à proximité du Village Olympique, au second plan (photo du 11 février).

Transport Officiels aux JO de Grenoble dans des EstafetteCes Estafette de la gendarmerie attendent des officiels devant la Gare SNCF de Grenoble (photo du 28 janvier).

Transport Officiels aux JO de Grenoble = dans des 4-L et R-16Logistique

Pour les besoins de la logistique et des officiels, une quantité de véhicule était mise à disposition : des Renault 4-L et R-16, que l’on voit ici garées aux abords du Village Olympique (photo du 25 janvier).

Transports militaires aux JO de Grenoble = camions SimcaL’encadrement des Jeux Olympiques impliquait également l’armée et ses troupes, qui étaient transportées dans ces camions Simca. Cette photo, prise le 25 janvier, les montre devant le Village Olympique, à l’emplacement où passe aujourd’hui la ligne A de tramway.
Trans Olympe aux JO de Grenoble = camion-grue militaire pour dépannage des carsCe camion-grue et cette Jeep de l’armée sont postée à Sassenage, sur la place de la Libération, prêts à intervenir pour dépanner un autocar de la Trans Olympe qui serait en difficulté. À l’arrière plan, un trolleybus Vetra VBF de la SGTE sur la ligne 4, à son terminus Sassenage (photo du 11 février).

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